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Grand Dehors (Collectif)

Les prémices de "Dysfonctionnement" du Collectif Grand Dehors

Reportage officiel

Du 8 au 15 décembre, le Collectif Grand Dehors était dans le lieu de fabrique pour travailler l’écriture de Dysfonctionnement, un entre-sort de contes sonores urbains autour de nos manières d’agir face à la disparition, qu’elle soit environnementale ou intime, et notre rapport à nos morts. Cette résidence s’est clôturée par une expérimentation publique le jeudi 14 décembre à 19h03 au Fourneau.

Une première résidence au complet

Basée à Nantes, l’équipe artistique s’est retrouvée au complet pour la première fois grâce à cette résidence au Fourneau.

De gauche à droite : Maryne Lanaro (directrice artistique), Camille Bernabei (chargée de production)
Luci Husson (créateur·rice sonore), Aurélien Pawloff (interprète), Lou Joubert (interprète)

"Comment repartir la charge narrative à partir d’une écriture textuelle foisonnante et encore très explicative aux travers des différents pôles créatifs qui constituent Dysfonctionnement  ? Comment immerger le public dans le dispositif proposé, spatialisation sonore, scénographie bi-frontale… Quelles méthodes d’assemblages des différents organes créateurs dans le temps imparti ? " sont autant de questions que le collectif se pose dès le premier jour de la résidence.

Pendant une semaine, le collectif a pleinement profité des espaces de travail du Fourneau pour avancer sur l’écriture au plateau, la création sonore et la création lumière. En parallèle, la production et la direction artistique trouveront des oreilles attentives pour échanger sur les problématiques de production dans les arts de la rue aux différentes étapes de leur création.

Si l’équipe comprend deux interprètes, Lou Joubert et Aurélien Pawloff, c’est surtout ce dernier qui travaillera son jeu dans ce deuxième tableau. Lou est venu en soutien dramaturgique et renforcement du jeu d’acteur d’Aurélien, invité dans ce tableau à prendre en charge une partition dense en ruptures et multiples interprétations de personnages. En tant que directrice artistique, Maryne Lanaro co-construit la partition des interprètes qu’elle nomme comme « investi.e.s au service d’une narration qu’il faut résoudre -comme un problème - pour à terme, gagner en clarté. »

L’objectif globale de cette résidence était de laisser la lumière, la scénographie et la création sonore prendre en charge ce que le texte garde encore sous sa souveraineté.

L’équipe ici a dit de cette expérience : « Nous avons rencontré nos possibles, nous avons appris à lier nos forces au service de l’œuvre. Maintenant nous avons les clés de la création plateau pour avancer simultanément pour la suite et aller vers plus de précisions et de clarté dans cette forme ambitieuse. C’était un peu le premier pas sur notre propre lune. »

L’expérimentation publique

Pour cette dernière expérimentation publique de l’année, le public était convié dans la petite halle du Fourneau. Le travail du collectif est introduit par Caroline Raffin, directrice des lieux. Elle laisse la parole à Maryne Lanaro, directrice artistique du projet, qui présente un état des lieux du travail en cours, qu’elle nommera une échographie des premiers mois d’une gestation à horizon 2025. Une fois sensibilisé à l’endroit du geste, Maryne donne les codes pour que l’immersion soit au plus juste.

Chacun·e est invité·e à prendre une tasse dans laquelle se trouve une bougie. Ce kit mortel invite les spectateur.rices à convoquer quelque chose ou quelqu’un qui aurait disparu de leur vie. Une fois le public équipé de cet accessoire tout le monde se dirige vers la grande halle en procession attentive.

Là, le public découvre un dispositif bi-frontal avec, en son centre une ligne qui sépare et qui relie. Guidé·e par les permanent·es du Fourneau, chacun·e prend place dans une semi-obscurité.

Crédit photo : Ludovic Rozec

Pendant 45 minutes, le public suit le parcours de Hache dont le métier tend à enquêter sur la vie du disparu pour comprendre sa mort. Il mène une enquête, incarnant tour à tour l’ensemble des personnes susceptibles de connaître le défunt.

Crédit photo : Ludovic Rozec

L’expérimentation publique de Dysfonctionnement s’est terminée sous les applaudissements du public. Après avoir déposées leur tasses dans les décors encore fumant. Ils/elles laissent derrière elles/eux leur bougies encore dansantes dans la petite halle fraîche du Fourneau.

Toutes et tous se sont ensuite retrouvé·es pour un temps de convivialité et d’échange autour d’une soupe offerte par Le Fourneau.

Le Collectif Grand Dehors est au début du processus de création. La première de Dysfonctionnement aura lieu le 29 mars 2025 dans la Salle de l’Hexagone à Grenoble.

EN SAVOIR PLUS

- Consultez la page dédiée à la création Dysfonctionnement
- Découvrez le site internet du Collectif Grand Dehors

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