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Les interviews

Cyril Puertolas, co-directeur artistique de "Jours"

La parole à Cyril Puertolas, co-directeur artistique de "Jours"

À l’image de vos précédentes créations, Jours repose sur le théâtre de l’absurde, un genre que vous maniez avec une grande habileté. Quelles sont les procédés d’écriture et les principales sources d’inspiration qui ont permis l’éclosion de cette nouvelle création ?

Cyril Puertolas Pour Jours, petit effet rétro dans les années 80 avec chute de mur, explosion nucléaire, activistes Greenpeace, construction européenne, Nana Mouskouri, hymne à la joie Schubertiste, Donkey Kong version Game and Watch, les Ailes du désir sans Bruno Gantz, Barbara, une radio libre, un stage de formation au masque de centre de loisirs...
Procédé de collage dramaturgique incertain. Nana Mouskouri dès le début, juste avant les activistes Greenpeace ! Pourquoi ? Ce n’est peut-être pas nous qui écrivons l’histoire... Qui alors ?
C’est l’histoire d’une attachée culturelle qui a un frère autiste et qui a monté avec lui un événement d’inauguration de la construction européenne sur la place du marché en invitant le voisinage et notamment Zéphir qui organise des stages de masques et aussi d’anciennes copines devenues activistes sans savoir qu’un ange invisible joué par un acteur moyen en tout cas moins bon que Bruno Gantz tombera amoureux et après plein de péripéties un grand moment de joie arrive aussi con et imparfait mais tellement puissant digne des meilleures comédies européennes à budget modéré... Le plus étonnant... (écrire la suite)

Votre nouvelle création s’appelle Jours et a pour sous-titre « concentrés de joie ».
Quelle est votre définition de la joie ?

CP Qu’est-ce que la joie ? Avant de répondre à cette question, je tiens à préciser que j’appartiens à un groupuscule qui développe des idées librement inspirées de sites de bien-être et aussi de quelques philosophes morts comme Baruch Spinoza, mais pas que. Je dialogue aussi avec des personnes disparues comme ma grand-mère qui avait le don de me procurer de la joie. Je ne sais pas où elle même se la procurait mais à l’époque ce n’était pas une denrée rare, un peu comme aujourd’hui les produits illicites. Donc pour être clair et encore plus isolé, je pense que la joie est un produit naturel. À vérifier.

Votre résidence au Fourneau est l’une des dernières avant la première du spectacle qui aura lieu cet été 2024. Ces quelques jours de création se clôtureront par une expérimentation publique à Brest. Si vous deviez faire une réclame efficace pour inviter le public à assister à Jours, quelle serait la punchline ?

CP Notre punchline, notre punch en ligne pour les soirées virtuelles (à boire la veille au soir donc) : si t’es pas trop fracassé demain matin va voir le Jour.

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