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Les interviews

Aude Martos et Nanda Suc, à la conception du spectacle VIOLENT

Interview pour le livret de bord février-juin 2022

La parole à Aude Martos et Nanda Suc, à la conception du spectacle VIOLENT

Si vous deviez utilisez trois mots pour définir l’univers de la Société Protectrice de Petites Idées, lesquels choisiriez-vous et pourquoi ?

« Boom boom, jouvence et rigueur »

Boom boom, parce que ça nous porte et aussi on aime bien en faire . Il y en a souvent dans ce qu’on crée, "hors jeu", et autour de nous ; à l’intérieur aussi d’ailleurs. Il faut toujours qu’on le sente.

Jouvence, au plateau et dans nos processus de création, nous privilégions une approche instinctive et ludique. On met tout en œuvre matériellement et dramaturgiquement pour pouvoir se comporter comme des enfants très excités. En tout cas pour agir de la manière la moins cérébrale possible. Sans vouloir offenser les enfants.

Rigueur, parce que pour pouvoir y arriver il faut beaucoup travailler. Physiquement mais aussi dans les montages de projets, la production. Pour fabriquer un parc d’attraction efficace, même en bricolant beaucoup, ça demande de l’argent et beaucoup de temps.

Vous dites que Violent se jouera dans la même diversité de contextes que celle qu’il aura traversé lors de sa création, aussi bien dehors que dedans, dans des préaux, des stages, des musées, des places de villages... Quel est votre lien à l’espace au moment de la représentation ? Dans quelle mesure l’espace public impacte-t-il votre travail ?

Jusqu’ici dans tous les spectacles de la SPPI, on s’est arrangé pour qu’une zone de l’écriture reste ouverte à ce qu’on trouve et à ce qu’on vit sur place. En général, on profite du temps de montage pour travailler autour des contraintes qu’offre le lieu et on tente d’être être perméables à ce qu’il nous raconte. Concrètement, ça se propage dans les partitions physiques (les cascades par exemple), dans les parcours et/ou dans le texte. On pense aussi au rôle de l’environnement dans le regard du/de la spectateur·rice ; le spectacle ne s’inscrira pas de la même façon dans sa mémoire si elle/il le voit dans une cour d’école, dans un théâtre ou dans un ancien monastère. Ses souvenirs, ses projections, et son imagination travailleront ensemble de façon forcément différente.

Pour Violent, ce sera aussi le cas de ce qu’on a raconté juste avant. Par ailleurs, nous avons des scènes qui font exister le lieu de façon toute particulière, car nous avons des entrées trèèèès longues, que nous voulons les plus longues possibles... Et nous avons aussi le désir d’assurer notre propre première partie, c’est à dire de gérer l’arrivée du public dans l’univers de Violent avec des performances qui pourront varier en fonction des lieux où le public est censé attendre pour entrer dans l’enceinte du spectacle.

crédit : Frederico Robledo

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