En ce dimanche matin à Cognac, les langues se délient et les quotidiens Sud Ouest et Charente libre y contribuent : : "Le festival cherche ses marques", " "le chaud , et aussi le froid". C’est le moins que l’on puisse dire car ce samedi soir a semblé bien vide pour celles et ceux qui n’avaient pas pu entrer chez Carabosse (500 places) ou à la veillée d’Opus (300 personnes). Ils auront certes déambulé la tête dans les étoiles entre quatre réalisations d’artistes mêlant art vivant, création plastique et expérience sensorielle. Mais sculptures de bois à la flambée, installation performance en forme de bande lumineuse, création numérique interactive, ou installation vidéo grandeur nature n’auront pas suffi à émouvoir la population de Cognac habituée depuis 2 décennies à participer et à fabriquer du théâtre de rue à l’échelle de la ville entière.. Rapidement, les quais se vident à l’image du flop du concert techno du vendredi soir. Quand les jauges sont pleines, les quais et les rues se vident.

Ce qui est vraiment curieux, c’est que le "nouveau" Festival Coup de chauffe a, au bout du compte, proposé essentiellement à heure d’affluence, des spectacles à jauge "C’est comme si on voulait faire table rase des 20 premières éditions" nous confie un Mordu de théâtre de rue qui évoque avec passion toutes les œuvres qui ont chauffé le bitume de Cognac. De la Transhumance d’Oposito en 2005 à la déambulation en 2012 du géant d’osier de 7,50 mètres, créé par la compagnie L’Homme Debout et articulée par les habitants eux-mêmes....
"Les changements augurent des lendemains pleins de promesses et que se lève le nouveau soleil du nouveau jour de la nouvelle Région ! Le Coup de Chauffe nouveau est arrivé !"., lit on dans le programme. La barre fixée est haute quand les choix des lieux et des horaires des compagnies ne sont pas partagés.

"Cnar, où es tu ?" s’interroge Sophie Carbonnel dans le Sud Ouest de ce lundi matin ...