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Collaborations

À la découverte des RIM !

Reportage officiel

Pour leur 4ème édition, les Rencontres Inter-Mondes des nouvelles manières de faire en architecture et urbanisme ont posé bagages, le jeudi 6 et vendredi 7 avril 2023 à Brest. La biennale interdisciplinaire des acteur·rices qui cherchent, innovent et œuvrent pour la ville d’aujourd’hui et de demain, a été initiée par l’association Au bout du plongeoir. Co-organisée par un réseau d’acteur·rices et partenaires, dont Le Fourneau - CNAREP, au sein duquel elle a été accueillie. C’est sous la thématique de la Trame, que les architectes, urbanistes, paysagistes, élu·es, artistes, administrateur·rices de structures culturelles, collectifs, compagnies…. ont été invité·es à réfléchir.

Ce sont plus de 150 personnes qui se sont réunies sous un beau soleil brestois, pour participer aux conférences, tables rondes, ateliers et interventions artistiques des RIM durant deux jours.

Deux explorateur·rice, stagiaires au Fourneau, Emmanuella à la communication et Mehdi à l’action culturelle, vous livrent leurs impressions sur cette aventure !

Jour 1

Ils viennent de Brest, Morlaix, Lorient, Rennes, Nantes, Paris, Tour, Marseille et de toute la France, pour cette 4ème édition des Rencontres Inter-Monde. Après s’être inscrit.es à l’accueil pour récupérer leurs kits de survie des RIM, où ils avaient leur premier élément d’exploration. Une trame originale de la designer Sarah Laubie qui questionne son sens, ses liens et ses entrelacements. C’est l’heure du café et des chouquettes pour discuter entre habitué·es et faire connaissance avec les nouvelles têtes. Tou·tes partent à l’exploration du Fourneau et découvrent les premiers outils des RIM tels que la carte des mondes.

Carte des mondes en présence

Nous avons découvert, tout comme les participant·es, la carte des mondes en présence. Il s’agissait d’une grande cartographie circulaire, sur une table en bois, où étaient indiqués les grands domaines liés aux RIM (conception, artistique, étude, recherche, politique, construction, finance, …), ainsi que la façon dont on les aborde (acteur, faiseur, passeur ou penseur). Nous avons pu avoir une première idée des orientations de chacun·e en les observant placer un clou à l’endroit où ils se situent.

On se regroupe pour le premier coup d’envoi des RIM, avec la présentation de Fabienne Quéméneur (de l’association Au bout du Plongeoir) et de Caroline Raffin (Directrice du Fourneau), membres de l’équipe co-organisatrice des RIM.

Départ de la déambulation, sous un soleil dévoilant une belle image de Brest, avant de se retrouver aux Ateliers des Capucins, où nous attendent d’autres surprises…
Après un tour dans le téléphérique, pour profiter de la ville, vue d’en haut, Caroline et Fabienne nous attendent pour une petite visite des ateliers. C’est avec étonnement au détour des extérieurs de l’atelier que nous retrouvons un homme empoté dans un pot géant ! Benoît Plouzen-Morvan de la cie Le Sonar, qui nous livre un monologue sur notre rapport à la terre, à notre espace. Et oui ! Les RIM sont aussi des rencontres qui interrogent la place du vivant et de l’art dans l’espace public.

Crédit Photos ©Jean Cabaret

Mr. Reza Salami, Maire adjoint de la Ville de Brest en charge de la Culture et Tifenn Quiguer, Vice-présidente de Brest Métropole en charge de l’urbanisme ont accueilli les participant.es. Ce temps fort est marqué par un don de lingots de terre de Rennes de la part de Fabienne à Mme Quiguer.

Conférences, présentations de projets et d’initiatives se suivent. Lors du repas, ça discute autour des différents projets des un·es et des autres. L’après-midi, les RIM se sont divisées dans différents ateliers dans lesquels nous nous sommes incrusté·es.

Immersion d’Emmanuella

C’est au port que nous rejoignons l’atelier de Fanny Broyelle et Mikaël Laurent sur le thème de La Couture invisible. La trame secrète des projets ? Un groupe de vingt personnes qui sous la forme d’un storytelling personnel, ont travaillé protocole commun sur la réussite d’un projet convivial et collectif.
Artistes, sociologues, initiateur·trices de projets ont rencontré les urbanistes, architectes et concepteur·rices pour coudre la trame invisible. Dans une ambiance conviviale, on s’invite à raconter l’attachement du territoire des citoyen·nes, artistes et des élu.es. On s’inspire des uns des autres pour savoir comment ménager les relations des un.es et des autres. Après nous avoir fait sautiller en rond, Alice Pfeiffer nous livre sa recette : la transparence dans les discours de chacun.e, la présence d’un.e médiateur·rice ou d’un.e vulgarisateur·rices, faire de la communication participative et prendre le temps de s’écouter. Sous l’acquiescement de tous, on écrit les premiers mots du compte rendu : démocratie participative, pédagogie, commensalité, convivialité, écoute ….

En même temps, on commence à tracer la trame de restitution : ici une fleur se dessine, de l’autre des lignes, de toutes les couleurs des trames, bleu, noire, vert pour illustrer l’histoire de ses projets individuels pour former trace commune. Dur de s’arrêter en si bon chemin, les idées fusent, les paroles s’élèvent… Fanny est obligée d’arrêter l’atelier.

Immersion de Mehdi

Nous avons rejoint l’atelier 6 : Réussir son ourlet. Comment bien tramer avec les périphéries ? menée par Agathe Ottavi et Julien Masson, a pris place dans les locaux de l’EESAB.
Ce thème intrigant, a été l’occasion de découvrir de quelle manière était prise en compte la question des périphéries, ces zones entre ville et campagne, par les participant.es des RIM. Il s’agissait de pousser les réflexions sur de nouveaux imaginaires, au-delà des métropoles, autour desquelles nous sommes souvent centralisés. L’atelier a commencé par un court travail avec le corps en mouvement, pour sentir nos propres périphéries, nos endroits de tensions. C’était l’occasion d’éprouver les choses physiquement et de manière conviviale avant d’aborder un moment d’échanges plus formel. Finalement, que ce soit à travers les présentations de projets ou les échanges qui ont suivi, ce sont surtout les situations des espaces insulaires qui ont été abordées, “là où l’on va volontairement”. Les modèles, et surtout, futurs modèles d’agricultures ont été sujet de discussion et notamment sur la place des chercheurs·euses. Il fut surprenant de voir qu’il s’agissait d’un sujet tenant à cœur, à de nombreux participant·es des RIM. L’atelier s’est conclu après ses moments de partage.

Le soir venu, l’ensemble des participant·es se retrouvent autour d’un verre pour profiter du soleil et de l’intervention artistique des Entresorts des Frères Pablof : Des châteaux en Espagne et de la Performance de Sylvain Gouraud : La nature des équilibres.

Jour 2

Le rendez-vous était cette fois au Centre d’Art Contemporain Passerelle où les participant·es ont été embarqués dans une chorégraphie collective menée par Jennifer Dubreuil Houthemann de CAD PLATEFORME et Benoît Plouzen de la compagnie du Sonar.

Après cette danse énergisante qui a réveillé les foules, nous avons assisté aux Pecha Kucha, des présentations de 6 minutes 40 où les professionnel·les ont à nouveau pu exposer des projets, de manière dynamique.

La table ronde Perspectives et leviers de l’inter-monde a ensuite pris place. Maud Le Floc’h, François Martin et Marion Hohlfeldt ont présenté les grandes idées de leurs visions de l’urbanisme et de sa coopération avec les différents acteur·rices de la ville et de l’espace public.

Nous avons ensuite mangé dans une ambiance chaleureuse, sous le soleil de printemps, avant une dernière après-midi. Chaque participant·es des ateliers de la veille, a eu l’occasion de retourner dans son atelier pour les deux dernières heures, afin de conclure les échanges et préparer une trame de restitution.

Immersion de Mehdi

Je me suis cette fois rendu auprès de l’atelier 7 : L’auto, la trame et le chef de gare. Il s’est tenu au Fourneau, dans une ambiance aux allures de fin d’événements, avec des équipes du Fourneau et des RIM rangeant l’espace autour de ce petit groupe qui échangeait encore. L’ambiance était très différente de l’atelier auquel j’avais assisté la veille. Ici, le groupe s’est donné l’ambition de réinventer le transport en commun dans un monde… sans voitures ! Cette imagination d’un monde futuriste a même entraîné des réflexions sur le monde de demain, comme par exemple l’idée d’une retraite à 75 ans ! Une façon comique de s’emparer de notre actualité.
Mais dans ce monde, il a surtout était envisager des transformations du train improbables avec des wagons spéciaux (pour enfant par exemple) ou alors une ambiance spéciale à une certaine heure. Par exemple, si l’on prend le train à 7h, on plonge dans une jungle en y entrant. Serait-ce un futur envisageable pour vous ?

Immersion d’Emmanuella

De mon côté, je retrouve l’équipe de mon atelier dans une toute autre ambiance.

Les idées d’hier sont regroupées dans différentes planches pour les résumer. Un autre groupe essaye de créer en dimension l’objet de leur réflexion. Cela sera un découpage et démultiplication des trames de Sarah pour illustrer la transparence et la mise en valeur de la différence de chacun.

Clap de fin !

Une fois les ateliers finis, place à la foire dans Le Fourneau ! A chaque atelier sa table de présentation, afin de restituer le travail accompli en deux jours et à chaque participant·es de circuler pour en prendre connaissance.

Les trames communes , sur lesquelles les participant·es ont inscrit une forme de restitution de leurs ateliers, ont ensuite été tissées entre elles, moment où toutes les idées des RIM se sont mêlées pour former un tout, un ensemble prêt à être offert au monde.

Ce tissage, devenu grande voile, a ensuite été amené au bord du port, à l’heure de la marée montante. Hissée sur une godille, elle a ensuite poussé le bateau vers l’horizon, quittant les RIM et ses participant·es. Non perdue, elle se retrouvera à Nantes, en 2025, pour la prochaine édition des Rencontres Inter-Monde.

Cliquez ici pour consulter l’article du Fourneau
Consultez le site internet des RIM 2023.

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