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LES RIAS 2013

Carnet de la Chimère, samedi soir à Moëlan-sur-mer

La folie, douce et furieuse, s’empare du bourg de Moëlan

Reportage officiel

Nul besoin de plan du bourg pour se repérer, en ce samedi soir de RIAS, dans le bourg de Moëlan. Il me suffit de me noyer dans la foule et de suivre les mouvements et, parfois, d’essayer de me frayer un chemin entre les nombreux spectateurs. Visiblement, le bouche-à-oreille a bien fonctionné tout au long du festival car c’est en masse que tout le monde attend les Monstres d’humanité, près de l’église.

Presque tout le monde, car, près de la bibliothèque, il y a aussi foule pour les Batteurs de pavés qui s’apprêtent à jouer Hamlet avec l’aide de certains spectateurs. Comme pour chacun de leur spectacle, la magie fonctionne et tout le monde se prend au jeu.

Après un grand moment de bonheur, qui me facilite la compréhension d’une œuvre classique, retour vers la place centrale où d’autres sonorités s’élèvent dans les airs. Ce sont les Eostiged ar Stangala qui s’apprêtent à montrer leurs visions de la Bretagne. Leurs Bretagnes, si l’on préfère.

Tous les clichés touristiques et médiatiques y passent et me tapent à l’oeil. Prise au piège, la foule les suit jusqu’au village de convivialité où les associations ont préparé la restauration. Le spectacle a démontré que la tradition d’un cercle celtique peut croiser, avec beaucoup de réussite, la richesse artistique du théâtre de rue.

Une surprenante musique me ramène vers la place de Brasparts. Les 5 complices de Menace d’éclaircie (un drôle de nom quand on sait que le soleil n’a pas cessé de briller sur les RIAS !) servent un répertoire musical éclectique, avec un talent indiscutable et un jeu de scène qui met en valeur la complémentarité de leurs instruments. Ici, le tuba, la veuze (de la famille des cornemuses), l’accordéon, le banjo et les percussions mobiles font bon ménage à cinq !

Ce soir, la programmation des RIAS ne laisse aucun répit et j’enchaîne aussitôt sur le Kabarê Solex de la compagnie Dérézo.

Ici, ça reste plus statique, mais ça déménage sur la scène. Contrairement à une roue de Solex en bon état, le spectacle est déjanté et les différentes scènes se succèdent à un rythme effréné, grâce au jeu des actrices, aux costumes et jeux de lumière.

Pendant ce temps, à l’autre bout de la ville, la compagnie Lucamoros, malgré la nuit tombée, est à la recherche d’un cinquième soleil. La musique accompagne avec puissance le travail des graphistes, sur des textes également forts. Une autre vision du monde nous est offerte.

Quelle soirée ! Que d’événements ! Jamais le bourg de Moëlan n’a été traversé par une telle marée humaine. La fin de nuit est un peu plus fraîche que les précédentes et il est l’heure de trouver un endroit pour dormir. Ce ne sont pas les coins d’eau qui manquent, ici comme dans toute la COCOPAQ, et je me glisse donc dans le fil d’un ruisseau jusqu’au petit matin. Le sommeil n’est pas facile à trouver après les fortes émotions de la soirée et de bien belles images traversent mon esprit pendant de longues minutes.

Diaporama

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