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LES RIAS 2014

Samedi soir, bourg de Clohars-Carnoët...

...noir de monde sous le feu des projecteurs

Reportage officiel

Il fallait s’y attendre ! C’est donc arrivé… En 3 éditions, le festival Les RIAS a atteint un sommet dans sa notoriété. Tout au long de la semaine, ceux qui le pouvaient ont suivi, en journée ou en soirée, la programmation dans les 4 communes du centre et du nord de la COCOPAQ, puis à Quimperlé. Ils en ont parlé, ont ameuté les amis et la famille et sont en plus rejoints, durant le week-end, par ceux qui n’ont pas d’autre disponibilité ou qui viennent de plus loin. Le résultat, c’est un bourg de Clohars-Carnoët noir de monde, des rues, places et parkings pris d’assaut par une foule joyeuse et décidée.

Trois nouveaux spectacles sont à découvrir et, en famille, en couple ou entre amis, chacun a fait son choix, après une pause restauration sur les stands des associations locales ou des commerçants.
A 20h33, les places sont déjà chaudes. Près de la salle des fêtes, la compagnie OCUS a déjà son public qui aimerait bien savoir comment notre princesse esseulée va s’y prendre pour rencontrer la prince charmant.

Ici, point de crapauds à embrasser car le modernisme peut présenter des avantages. Les contes de fées savent s’adapter à la technologie moderne, quitte à prendre quelques risques sur le résultat final ! Pour le plus grand plaisir d’un public conquis !

A 2 pas, dans le jardin du presbytère, Stéphane Filloque de la Cie Carnage productions est un peu plus réticent aux avantages du modernisme et il va devoir s’en expliquer publiquement.

Installé beaucoup trop en avance pour un vide-grenier, il soigne son étal sur lequel il a déposé bon nombre d’objets variés dont il veut se débarrasser. Mais il n’est pas si facile de se séparer d’une Vie de grenier (titre de son spectacle) et ces futiles objets variés deviendront vite les variables de son existence qu’il dévoile avec une fausse pudeur mais beaucoup d’humour.

La nuit est tombée sur Clohars et les stands de restauration parsèment le bourg de leurs spots de lumière.

Tout le monde semble s’être donné rendez-vous place Nava, où les ombres se dessinent devant une bien étrange structure métallique.

Mais cette foule déjà dense sera bientôt rejointe par les spectateurs de « Ma vie de grenier » qui s’achève à proximité. Difficile de trouver un petit espace de bitume pour poser les pieds tant il y a de monde attiré par « L’odeur de la sciure », le spectacle de la Cie Les P’tits pas.
Rapidement, le décor est dressé, transportant les spectateurs dans le début des années 1900. La bande son, les costumes et le talent des comédiens cadrent l’époque à merveille. Les courbes sensuelles de la structure font le reste : nous sommes bien au début du XXe ! En cet âge d’or du cirque ambulant et des attractions foraines, les acrobates au sol et les trapézistes aériens vont, durant une heure, faire rêver le public.

Un rêve avant l’heure puisqu’il est juste temps de rejoindre son lit car, demain, le festival se poursuit et il me reste le dernier spectacle programmé à découvrir, parmi les 10 nouveaux horaires proposés pendant la journée à Riec-sur-Bélon et Moëlan-sur-Mer.

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