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LES RIAS 2014

Soirée du jeudi 28 à Quimperlé

Le public est déjà au rendez-vous. Et demain, une foule ?

Reportage officiel

Le festival reprend, comme chaque année, ses quartiers nocturnes, le jeudi et le vendredi, dans la ville-centre. La programmation y est découpée en 3 horaires, avec de multiples propositions à chaque fois, laissant à chacun le soin d’opter pour la basse ou la haute ville, voire de naviguer entre les deux. Demain soir, le programme est identique, ce qui permettra d’assister aux spectacles manqués ce jeudi. Avant cette soirée de vendredi, les spectacles de ce matin seront rejoués à Quimperlé, puis le festival rendra visite, en début d’après-midi, à Tréméven, la dernière des 16 communes de la COCOPAQ à l’accueillir dans ce premier cycle de 3 années.

19h03, au choix, Mario Queen of the circus ou la Cie No Tunes International.
Sur les hauteurs de la ville, place Saint-Michel, le public est installé pour assister à la prestation de Mario, fan du groupe Queen mais surtout grand technicien des arts du cirque.

Le théâtre naturel formé par la place ne suffit pas à accueillir la foule et il faut se tasser dans les derniers rangs.

Aidé par sa partenaire du moment et à peine dérangé par l’arrivée (encore !) d’une petite pluie, il se lance dans un numéro de jonglage suivi d’une expérience inédite en monocycle.

Les Queen assurent la bande son, le public adhère et Mario se déchaîne jusqu’à un final époustouflant. On en redemande et, heureusement, il sera aussi demain à Tréméven puis samedi à Clohars…
Dans le même temps, près des Halles, d’autres spectateurs vont tomber sous le charme de la Cie No Tunes International et de leur « Je vais lui en mettre du Johnny Rotten ».

Avec ses petites rues et placettes, la basse-ville est un site idéal pour un spectacle plus intimiste, écrit pour 3 comédiennes.

Sans tabou, elles évoquent leur condition de femme. Elles sont battantes, parfois acerbes envers les hommes, mais marquent toujours des points tout en laissant chacun devant une enveloppe pleine de questionnements.

20h20, je ne vous donne pas 1, ni 2, mais 3 spectacles !
Avec l’illustre famille Burattini, c’est un peu ça. Le chaland qui chalande et le stand de foire qui foire. Ici aussi, les public est venu en nombre.

Le couple Burattini, à renfort de numéros éculés pouvant tourner au sordide, se déchire presque devant son public, lui montrant, avec un humour on ne peut plus décalé, une tranche de vie d’un petit cirque, en marge du monde des sédentaires.

Ce fut, pour moi, l’occasion de rencontrer une (presque) consœur. Ma tête de poisson et mon corps d’humain peuvent-ils s’accorder avec sa tête féminine et son corps de poisson ?

A deux pas des Burattini, la Cie Les chiennes nationales a tendu ses fils à linge pour marquer le territoire dans lequel le public s’est installé.

Elles y interprètent, à leur façon, le texte de « La vie devant soi » de Romain Gary et balayent les préjugés de notre société sur les religions ou encore les pauvres gens pour les transformer (les préjugés) en un joli message d’amour, reçu en plein coeur par le public.

En ville-haute, le Siffleur rejoue sa « sieste sifflée » que j’ai déjà eu l’occasion d’apprécier, mercredi, à Saint-Thurien. Comme le train, il sifflera une 3e fois demain soir et je retournerai, avec grand plaisir, lui rendre une visite, urbaine cette fois.

21h43 et des poussières d’étoiles…
La soirée se poursuit mais la fine pluie est venue s’immiscer dans la programmation de la soirée. En haute-ville, elle aurait pu compromettre la sécurité des trapézistes de la Cie Les Philébulistes et, en basse-ville, éteindre le feu du tango envoûtant de la Cie Bilbobasso. Mais les augures d’entrailles de poisson ont prédi qu’elle s’arrêterait définitivement pour cette édition 2014 vers 21h30. Tout est donc jouable et tout sera joué, avec seulement un petit retard.
Place Saint-Michel, chacun s’active pour sécher l’imposante structure métallique qui sert de cadre à l’Hallali ou la 5e de Bethov’. Le spectacle démarrera avec un peu de retard mais il aura bien lieu et le public est toujours présent, patient et respectueux des artistes.

Les 5 acrobates investissent rapidement l’énorme mâture posée sur la place.

Ils s’y déplacent avec une aisance remarquable, se cherchent aussi des noises, s’accrochent, se lâchent, se rattrapent. L’hallali, c’est le final de la chasse à courre ; la 5e de Béthov’, c’est le final d’un spectacle haut en couleurs, techniques, costumes et lumières.

En basse-ville, pendant ce temps, Bilbobasso a captivé un autre public avec son Bal des Anges et son tango de feu. Puisque la programmation le permet, je me réserve ce beau moment pour demain soir. Pour l’heure, il est temps pour moi de regagner le lit de l’Ellé où je vais dormir cette nuit. En m’y rendant, je croise un groupe qui voudrait bien lancer un Off du festival des RIAS. Mais le public, ici, n’y est pas…

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