Vendredi, derniers instants de rue à Quimperlé
Evasion collective en plein centre-ville
En ce vendredi 29 août, j’ai choisi de passer la journée à Tréméven mais le festival les RIAS 2014 a permis à de nouveaux spectateurs de découvrir les spectacles déjà joués la veille à Baye (« A vendre ») ou à Quimperlé : « Lèche-vitrine » et « Livret de famille » le matin, « Mario Queen » et « Je vais lui en mettre du Johnny Rotten » en début de soirée. Jusqu’en début de nuit, la programmation du jour est un copier-coller de celle d’hier, météo favorable en prime !
La foule au rendez-vous
Les doubles ou triples propositions de spectacles aux mêmes horaires permettent ainsi, sur 2 jours, d’apprécier tous les spectacles. Le public d’hier, déjà nombreux, est donc revenu en centre-ville, rejoint par de nouveaux venus, empêchés hier ou freinés par la pluie.
C’est donc une marée humaine qui se répand sur Quimperlé et se scinde entre la basse et la haute ville.
Les places, rues et escaliers sont pris d’assaut par les amoureux du théâtre de rue et les curieux. Livret des RIAS à la main, on s’échange les coups de coeur et les bons plans pour la suite de la soirée.
A l’abri des regards devant l’entrée du quartier général du festival, au Coat Kaer, Mario Queen s’octroie une petite pause, bien méritée, entre 2 représentations.
Il est 21h43 et l’heure des dernières représentations dans la ville a sonné. Mario Queen est fin prêt, tout comme les Philébulistes, place Saint-Michel, sur leur immense structure de trapèze volant.
En basse ville, la Cie Bilbobasso fait place comble aux anciennes fonderies, un lieu bien nommé au regard de l’omniprésence du feu dans leur spectacle. Elle y rejoue son « Bal des anges ».
Sur scène, 3 danseurs, 3 musiciens et une chanteuse font vivre la sensualité du tango, sa gravité aussi, en plongeant le public dans un scénario de feu.
Le public est conquis, ébloui par le talents des musiciens et par la précision du mouvement des corps dans des gerbes de flammes. A nouveau, la compagnie sera saluée par une standing ovation.
Répondre à cet article