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LES RIAS 2014

Samedi 30, un après-midi décapant

Enchaînement de sensations fortes avant une folie nocturne à Clohars

Reportage officiel

L’après-midi du samedi, aux RIAS, c’est un peu un parcours du combattant et une rapide formation avec les Urbaindigènes (La revue militaire) serait indispensable à bien des festivaliers. Mais avant de les voir sur la plage du Pouldu, d’autres rendez-vous sont déjà programmés.

16h16, début des festivités.
C’est dans la commune de Moëlan que je vais tout d’abord me diriger. Près de la chapelle Saint-Guénaël, la Cie 2(L) au quintal y propose une vente du vivant au prix du mort. Le cadre est idéal pour les accueillir et le public est déjà confortablement installé.

Sur place, l’association qui a entrepris de restaurer l’édifice propose des sucreries et crêpes, histoire de récupérer des financements complémentaires.

Devant sa tente, Bernard Llopis entre en scène. La charisme du comédien ne va échapper à aucun spectateurs. Il est soutenu dans son one-man-show par les apparitions de Doreen Vasseur, à qui l’on doit également la sublime mise en scène. Face à un parterre d’employeurs, il va tenter de se vendre, vivant, quitte à devoir se brader au prix du mort.

Sa vie se déroule sous nos yeux grâce à la multitude de personnages interprétés. Le public rit, parfois jaune, appréhende ce vécu et, au final, chavire devant la beauté du spectacle, à renfort d’applaudissements soutenus.

A quelques pas de là, au camping de la Grande Lande, c’est la Cie Escale qui propose sa version de Deux mots d’Isabel Allende. Le décor est planté et la petite scène s’anime.

Les morceaux de Guillaume Druel, interprétés sur scène, semblent donner la vie aux personnages, aux marionnettes qu’ils manipulent, au spectacle. Les spectateurs, petits ou grands, prennent ce qu’ils veulent de cette poésie en plein coeur d’un conte forain : la totalité, la place des acteurs, je leu des marionnettes. Instants qui chavirent, d’un souffle, parfois retenu collectivement.

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