Si on devait présenter Annibal et ses éléphants en quelques mots, lesquels choisirais-tu ?

Depuis 1812, la compagnie promène son théâtre ambulant dans l’espace du public, un théâtre partout, un théâtre pour tous, avec pour devise : « Du sang, de la sueur, et des larmes ».

Après la résidence de création pour Le Grand cirque des sondages à Brest en 2018, vous revenez dans le Finistère présenter le spectacle aux Rias. Quel regard portes-tu sur ces aventures avec Le Fourneau ?

Ce n’était pas la première aventure et nous souhaitons que ce ne soit pas la dernière… À chaque fois, en plus de la possibilité de travailler dans de bonnes conditions techniques et financières, c’est la rencontre d’un public qui est constitutif de nos créations. Que ce soit les licencié·e·s de GAD qui nous ont aidés à ré-envisager l’écriture d’éCOnoMIC STRIP, ou la troupe Renaissances Théâtres de Bourg Blanc qui a participé à la représentation du Grand Cirque au Printemps des Abers. Et l’engouement d’un large public familial et populaire, présent à chaque séance, heureux de partager et d’échanger, quelle que soit la météo…

Y a-t-il une saveur particulière à jouer aux Rias ?

Les Rias nous offrent un des plus beaux écrins pour poser notre théâtre ambulant, les abords de la chapelle Tremoor et la ria de l’Aven, et un public généreux, bienveillant et exigeant. Que demander de plus ?

Que va nous raconter Le Grand cirque des sondages  ?

Ce spectacle met en scène la violence de nos sociétés ultra-libérales dirigées par une oligarchie savamment autoreproduite, vue à travers le prisme des jeux du cirque romain. Sous couvert de combattre les chiffres, sondages et statistiques, ce sont les spectateur·trice·s qui vont incarner la cruauté d’une société où le « malheur aux vaincus » est le paradigme porté par nos gouvernements.